Bref, les quotidiens absents divorcent de leurs clients. Faute au méchant syndicat. Faute de trop qui célèbre le nouveau dieu numérique, la mise au net Internet et ses tablettes de Noël.
Les braves grévistes accélèrent la grande braderie du papier. La mort des journaux imprimés hante les trottoirs comme les vagabonds couchés sur la chaussée, en panne d'espoir. On les balaie par pelletées. Leur non-développement n'est plus durable. Avec ses dernières feuilles d'automne, la démocratie rit jaune.
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