La joute présidentielle a montré les lacunes d'un système notabiliaire obsolète. On s'illusionne sur la démocratie française. Faute des signatures nécessaires, un ancien premier ministre n'a pu concourir. Au même motif, un chef de parti, recueillant 18% des suffrages, a failli renoncer à la compétition.
En revanche, plusieurs candidats fantaisistes ont aisément rempli les conditions exigées pour prétendre à la magistrature suprême. Leurs projets anecdotiques ont squatté les grands médias au risque de défigurer la République. Il est temps de réformer un mode de désignation, fait pour et par les notables politiques, au détriment du peuple.
mercredi 25 avril 2012
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