Henri Michaux est mort
aujourd’hui, hier pour les retardataires, un 19 octobre, il y a trente-quatre
ans. Vingt ans auparavant, l’étudiant Jean-Marie Gustave Le Clézio lui consacrait
un petit travail de fin d’études sur le thème de la solitude.
A partir de 18h30, mardi 23
octobre, à la librairie L’autre Livre (13 rue de l’Ecole Polytechnique 75005
Paris), je lirai, parmi d’autres passages, deux pages écrites à sa gloire qui
figurent dans L’amitié de mes
genoux (5 Sens Editions). En voici un extrait :
« A quarante ans, vingt ans aller-retour, il écrivit de mémoire le récit du voyage, son carnet ethnique. Visages de jeune fille, un texte lentement halluciné, une prose royale d’ivrogne, qui sèche au soleil. Michaux fait un petit travail miniature, sans y toucher, de son doigté de fée. C’est une sorte de cri crayonné, le croquis dernier cri de deux ou trois jeunes filles de la terre. Michaux est invincible quand il écrit la fin, et le début d’une femme. »
« A quarante ans, vingt ans aller-retour, il écrivit de mémoire le récit du voyage, son carnet ethnique. Visages de jeune fille, un texte lentement halluciné, une prose royale d’ivrogne, qui sèche au soleil. Michaux fait un petit travail miniature, sans y toucher, de son doigté de fée. C’est une sorte de cri crayonné, le croquis dernier cri de deux ou trois jeunes filles de la terre. Michaux est invincible quand il écrit la fin, et le début d’une femme. »
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