vendredi 19 octobre 2018

Michaux

Henri Michaux est mort aujourd’hui, hier pour les retardataires, un 19 octobre, il y a trente-quatre ans. Vingt ans auparavant, l’étudiant Jean-Marie Gustave Le Clézio lui consacrait un petit travail de fin d’études sur le thème de la solitude.
A partir de 18h30, mardi 23 octobre, à la librairie L’autre Livre (13 rue de l’Ecole Polytechnique 75005 Paris), je lirai, parmi d’autres passages, deux pages écrites à sa gloire qui figurent dans L’amitié de mes genoux  (5 Sens Editions). En voici un extrait :
« A quarante ans, vingt ans aller-retour, il écrivit de mémoire le récit du voyage, son carnet ethnique. Visages de jeune fille, un texte lentement halluciné, une prose royale d’ivrogne, qui sèche au soleil. Michaux fait un petit travail miniature, sans y toucher, de son doigté de fée. C’est une sorte de cri crayonné, le croquis dernier cri de deux ou trois jeunes filles de la terre. Michaux est invincible quand il écrit la fin, et le début d’une femme. »

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