« Le lieutenant colonel sait
quoi faire, décider sans collégialité, dans l’immédiateté. Le lieutenant
colonel a des ailes. La terreur ne lui fait pas peur. C’est un chef de
ferveur : il est à l’œuvre. La poésie d’Ezra Pound lui indique la
direction du pays : « Si légère est l’urgence ».
Le lieutenant colonel se livre à
l’ignoble forcené du mal, arrache la caissière des griffes du furieux animal.
Acte anti-économique, par excellence. Acte christique.
Le lieutenant colonel est seul,
infiniment seul, premier et dernier de cordée. Avant d’expirer, il prie sa
patrie. Il écrit avec son sang le chef d’œuvre d’une vie, le récit fondateur de
notre temps. C’est un livre de résistance, le traité d’une grandeur, l’évangile
gaullien d’un admirable gendarme.
La rébellion du lieutenant
colonel n’est rien d’autre que de servir une nation, d’honorer sa mission. Elle
a le style des beautés les plus pures, des fulgurants chants d’amour, insoucieux
des périls de bravoure. »
C’était, il y a deux ans. Arnaud
Beltrame, un 24 mars. Les enfants, on regarde maintenant. On regarde
l’admirable gendarme.
(Fred, 5 Sens Editions, 2019, page 6)
L’ouvrage est disponible à
l’adresse suivante :
https://catalogue.5senseditions.ch/fr/belles-plumes/295-fred.html
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