Dans ce contexte buraucratique, la révolte des Antilles est invitée à se calmer, à se recycler en états généraux. Si la presse a frayé le chemin en pareille matière, s'encombrant peu du tiers état des lecteurs, on imagine mal que le peuple des Iles ne figurât pas sur les listes et fasse tapisserie. Les Antillais sont un peu durs d'oreille. Etats généraux connaissent pas. Ils entendent de l'Etat qu'il soit généreux.
vendredi 20 février 2009
Etats généraux, Etat généreux
Nicolas Sarkozy a la manie des "Grenelle", "sommets" et autres charivaris. Il aime aussi réunir des états généraux. La presse en sait quelque chose. L'Outre-Mer ne languira pas longtemps. En avril, il ne pourra se défiler. L'Etat généreux lui consent de semblables assises. Il y a bien longtemps, le général de Gaulle raillait la politique des "comités Théodule". L'actuel président gère les crises, la grosse comme les petites, avec la même rage enthousiaste qu'un DRH de multinationale animant des séminaires de formation. Il se plaît à asseoir les gens autour d'une table. Il souffre d'une forte addiction aux commissions - Balladur, très sollicité, Copé aussi. Ce penchant naturel pour l'immobilité des conclaves contraste avec sa plaisante gesticulation solitaire. Sous Sarkozy, on fabrique des rapports comme s'il en pleuvait. La production de documents s'emballe. La machine administrative tourne à plein régime.
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