Ces athlètes exhibent des corps de déesse, font luire au soleil leur splendeur plastique. Elles sautillent, foulent le sol à vastes enjambées, lancent de manière éperdue une épaule fatale, cambrent leur voûte dorsale au dessus d'un horizon mural.
La beauté du geste est accomplie à la vitesse de la foudre. Elle se répète à l'envi comme l'évidence de l'excellence. On s'émerveille au spectacle de ces jambes interminables.
Blanca la Croate a hissé son corps sublime plus haut que sa rivale. Devant la beauté, Louis Aragon enjoignait qu'on se décoiffât. Dans ma chambre d'homme seul, j'ai crié mon admiration devant les prouesse élastiques d'un sculptural championnat.
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