jeudi 21 décembre 2017

Uppercut

Le type d’Antibes vient des steppes. Il boxe dans l’axe exact du luxe. Château Grimaldi, il gîte à l’étage, hors Picasso. Il taille au couteau les soleils du stade, la féerie d’un tableau d’Uccello. C’est un drap flanqué sur la chaux, une bataille de couleurs, une querelle de soldats, un match de mauvais gars.
Parc des Princes est une toile de Staël, brutale, un uppercut pleine gueule. Nicolas de Staël von Holstein a peint un feu d’artifices musculaire. Il figure des divinités de chair dans une nuit, méchante comme une teigne.
Il est entré dans la danse par la fulgurance. L’indivision est une précision, une prouesse, un geste de politesse. Il y a le corps cassé d’ « un coiffeur » sur le banc de touche extérieur, une reprise de volée, pleine lucarne, jambes parallèles, à moitié comme des ailes.


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