jeudi 11 août 2022

Lumière d'août

Service Littéraire ne suffit pas. Je complète, j’enrichis mes lectures. Je feuillette Voilà et Gaçi. Pas seulement sur la plage. Je m’informe grave. Dans l’eau, Macron fait des ronds. Il canote, il pétarade, c’est selon l’angle du photographe. Il travaille quand il pagaie. Il exhibe un poitrail car c’est l’été. La griffe Manu du décolleté supplante même le vieux modèle Bernard-Henri, déprécié dans les médias. Madame Manu se distrait avec sa smalah, qui squatte le fort, barbote dans la pataugeoire. On dirait Abdallah à Moulinsart. Entre deux pizzas, Manu réfléchit au mandat. Le premier était conforme à son génial bouquin castriste de futur académicien : « Révolution ». Mais Manu, l’extrême centriste, sait qu’il est taxé de suffisance. « Révolution, saison 2 » ne devrait pas tarder à paraître, à rétablir la vérité d’un homme. Manu se ressource, se réinvente à chaque instant. Il se soucie des incendies, se tourmente du Beluga, du pouvoir d’achat, du sort d’Odessa. C’est un chic type. Il a relu Faulkner malgré les Canadairs. « Lumière d’août » est un titre qu’il apprécie, qu’il ne cantonne pas au seul Mississipi. Il lui va bien. Le service de presse de l’Elysée n’a pas démenti.

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