Je suis happé par le Cahier de l'Herne Michel Serres. "Ses yeux font lentement le tour de la table. Est-il en train de nous saluer ou simplement de se concentrer avant de prendre la parole ?"(Ada Giusti). "Bienvenue Michel ! dans le récit de toi, dans la parole sur toi, bienvenue les affres de tes douleurs non encore racontées autant qu'elles l'implorent" (Florence Erhuel).
Je regarde la photo de noce du "cousin Roland". Je lis la brève légende. J'observe le cliché de la drague, écrite avec une majuscule: "Notre mère, ma mère...".
La femme qui enfanta Michel, ce jour de crue du fleuve, s'est absentée du tableau, s'est exilée du festin du destin. Son invisible sourire rayonne sur la splendeur de l'oeuvre. Chaque livre est une photo manquante.
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