Les
gredins de gradins agitent des fanions aux couleurs de la nation. Camara fend
l’invincible armada. Camara reste droit comme un mât. Grosso slalome en
desperado. C’est un rugby empêché, entravé, contrarié. Avec nos quinze quintaux,
on définit une ligne Maginot, sans magie mais veto, un espace de statu quo.
On
n’avance ni ne recule. On pousse, on ne cède pas d’un pouce. Nos touches sont
floues. Nos piliers sont pénalisés. Machenaud botte entre les poteaux. Les
tribunes à pardessus sont coloriées de faciès rougeauds. On s’exalte des
bastonnades de Bastareaud. Notre grande asperge edouard-philipparde cause avec
un Laporte goguenard.
Les Anglais marquent un vrai essai. Mais les maillots blancs du Quinze de la Rose sont maculés d’un sang morose. On a gagné à la hache sans le moindre panache. Rien d’historique, mais un rugby qui balbutie, plein de hics.
Les Anglais marquent un vrai essai. Mais les maillots blancs du Quinze de la Rose sont maculés d’un sang morose. On a gagné à la hache sans le moindre panache. Rien d’historique, mais un rugby qui balbutie, plein de hics.
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