mercredi 13 juin 2018

Je dissous les pauvres

Hollan : « Manu, tu fais quoi avec les sans-dents ? »
Macro : « Je stoppe le curatif. On balance un pognon de dingue pour une bande de fainéants qui ne s’en sortent même pas. On se fait du mal avec les illettrés. Infoutus de se responsabiliser. Il faut arrêter de se complaire dans l’émotif. Oui, on supprime le curatif. Y en a qui ont des problèmes métaphysiques ? »
Sarko : « A tout blaireau sans thune, moi je dis : « casse-toi pauv’ con ! » Oui, pour que la France reste la France, faut que les riches restent, s’en aillent pas, mais faut que les pauvres se cassent vite fait. »
Pompido : « Arrêtez d’emmerder les Français avec des mesures édouard-philippardes. La bagnole est l’avenir de l’homme. A 80 à l’heure, on s’endort sur le moteur. Faut couper les pots d’échappement. C’est comme ça qu’ on rattrapera les Allemands. »
Charles de : « La réforme, oui ! La chienlit, non ! »
Macro : « C’est vrai. J’aime quand il parle, Charles. Les cheminots, ça traîne. On vire quand, Pépy ? »
Phil : « Tu n’y penses pas. Il a fait l’Ena, comme moi, comme toi, comme le renouveau Bruno. Il est Conseil d’Etat, comme moi. Pas possible. La révolution, oui. Le sabordage des grands corps, non. Arrête ta déconnade ! »
Hollan : « Faut accueillir les migrants avec empathie. Faut s’occuper des migrants plutôt que perdre son argent avec les sans-dents. Les sans-dents votent pas ou votent facho. »
Macro : « Tu déconnes pépère ! Les migrants ne sont pas des marcheurs. Ils flottent vers la Sicile. L’Italie sait les recycler. La mafia leur trouve de bons emplois. On a toujours besoin d’esclaves au noir. »
L’Auvergnat : « Les humanitaires n’ont pas le monopole du cœur ! »
Macro : « La séance est levée. Non, j’ai dit : « élevée ». Comme la CSG. Je dissous les pauvres aujourd’hui à midi. J’ai bien supprimé les SDF à Paris, à Noël dernier. Les gueux souillaient les trottoirs. Et ça, c’est de la poudre de perlimpinpin, peut-être ? Moi, je veux rentrer dans l’Histoire. Rompez ! »


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