Il
était un temps où le pouvoir vichyste appelait les résistants des
« terroristes ».
Où
un jeune homme maurrassien, plus
tard élu à la magistrature suprême, était décoré de l’ordre de la francisque
gallique.
Où
le même ondoyant président barricadait dans son palais républicain une jeune
fille adultérine. Où les redresseurs de vérité étaient punis à vouloir éventer
un « secret ».
Où
les hiérarques du pays persuadaient villes et campagnes que le nuage de Tchernobyl
respectait le tracé des frontières.
Où
l’Etat stratège s’entichait du diésel au point d'exonérer le précieux carburant de brutalités
fiscales.
Beaucoup
de balivernes en haut lieu s’attribuent l’intouchable drapé de nobles vérités. Le
mensonge éhonté est une spécialité de nos méritantes majestés. On tripatouille
les niouzzes : rumeurs, ballons d’essai, fuites orchestrées.
Bien qu’il s’en défende, je doute que l’actuel locataire de l’Elysée, fin lecteur de Machiavel, se dessaisisse des prestiges de la fausse nouvelle, s’interdise le plaisir de brouiller les pistes, renonce au privilège d’escamoter la vérité.
Bien qu’il s’en défende, je doute que l’actuel locataire de l’Elysée, fin lecteur de Machiavel, se dessaisisse des prestiges de la fausse nouvelle, s’interdise le plaisir de brouiller les pistes, renonce au privilège d’escamoter la vérité.
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