Elle était centenaire dans ses artères. Aujourd’hui elle
aurait cent ans pour de vrai. Depuis trois étés, elle est enfouie dans l’herbe
échevelée. Elle se décompose dans une terre de cimetière, à gauche du portail à
peinture écaillée, entre le muret mal ravaudé et le petit porche de la
chapelle.
Elle aime le ciel bleu, le soleil qui pétille dans ses yeux. A la bonne saison, elle s’installe derrière sa maison. Elle stoppe la hâte dans un transat. Elle parle toute seule. Elle m’exhorte à franchir la porte. « Vous devriez venir, c’est le paradis ! »
Elle aime le ciel bleu, le soleil qui pétille dans ses yeux. A la bonne saison, elle s’installe derrière sa maison. Elle stoppe la hâte dans un transat. Elle parle toute seule. Elle m’exhorte à franchir la porte. « Vous devriez venir, c’est le paradis ! »
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