samedi 19 octobre 2024
Le fou qui travaille
« Je travaille comme un fou ». J’ai entendu quelque chose d’approchant venant d’un président, avant qu’il ne dissolve. Travailler comme un fou, c’est bien le minimum minimorum. Faute de quoi, on travaille du chapeau, on s’illusionne de mots, jusqu‘au délire précisément, à huis clos dans un bureau.
La plainte, le gémissement, la jérémiade, le geignement témoignent d’une misérable faiblesse de fausse altesse. Le vacataire du « Château », le châtelain élyséen, ne dispose pas de l’instruction nécessaire à l’exercice, même sommaire, de sa fonction.
Le fou qui travaille confesse une béance, une faille de taille : l’ignorance d’une humilité, d’un devoir d’excellence, qui récuse une vacance, s’exonère d’une molle inconsistance.
Il n’y a pas à tortiller. En vérité, il n’y a qu’un métier : orfèvre. Tous les autres sont des courbures d’imposteur.
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