jeudi 23 avril 2009

Malus

Les patrons s'octroient des gâteries d'industrie, d'extravagantes récompenses. Ils s'arrogent de stupéfiants bonus au grand dam d'affreux olibrius qui pratiquent le malus de la séquestration. A l'heure où les prisons sont pleines à craquer, les travailleurs en colère improvisent de nouveaux lieux d'incarcération où s'entassent les délinquants d'un management qui ment. La justice du coup de sang se substituent à la règle de droit. Elle châtie les possédants en confisquant leur liberté chérie. L'argent ruisselle dans l'escarcelle des hiérarques du CAC. La piétaille des précaires n'a que ses petits poings pour boxer son destin. La violence est un réflexe d'auto-défense, un cri de révolte dans un monde sans décence.  

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