mercredi 20 mai 2009
Sienne
Il suffit de cheminer parmi la brique et la pierre, de regarder le linge en drapeau sur les balcons. Je m'arrête à hauteur du soleil. Je dessine sans savoir, sans vouloir. Je crayonne le bonheur. Je griffonne trois mots. C'est l'heure où Sienne s'habille en reine, l'heure heureuse où la lumière étoile les ruelles, colorie les vastes murs, dégringole sur les ombres, fignole une géométrie de l'homme. Je me souviens des toiles d'Ugolino di Nerio, du vieux puits Palazzo Chigi Saracini, de la vive éboueuse du Campo. Je ne me souviens de rien. Je me réveille dans une réalité qui n'est pas la mienne. A mille lieues de Sienne.
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