jeudi 19 novembre 2009

La main visible

C'est la main visible, bien en vue de Thierry Henry, qui a conclu l'affaire, emporté le marché. Les Bleus iront en Afrique du Sud. Pas les Verts. Il a suffi de ce seul chapardage de fin de match pour infléchir le sort. Cette chiquenaude du destin, exhibé en gros plan, diffère de "la main invisible" d'Adam Smith qui décide de l'équilibre d'une offre et d'une demande. Nul besoin de la cacher. La main du capitaine tricolore saute aux yeux, agrippe le regard, colle à la rétine comme au cuir du ballon.
A leurs heures, entre idéologie et tricherie, le capitalisme et le football, jeux de vilains, recourent aux mains. L'une visible, l'autre pas. Reste que les joueurs du Onze national, manchots comme il se doit, devront disposer de leurs deux jambes et se conduire convenablement, balle au pied, s'ils veulent s'illustrer parmi l'élite mondiale.

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