Il
parle d’un(e) aparté comme d’une tasse de thé. La parité a besoin d’un coup de
pouce. Il féminise les mots, maintient que « bordel » est populaire
plus que vulgaire. Dans les contrées refoulées d’une nation à « passion
triste » – merci Spinoza -, il traîne ses manières et tournures de petit
minet déterminé. Chirac aurait dit « roquet ».
Il
est cassant faute d’être fracassant. Il pâtit d’un manque d’empathie. Une
ostentatoire « fraternité » trône à sa droite. Frère Emmanuel en
rajoute dans le signe extérieur de bon cœur.
Aucune
question ne lui nuit puisqu’elle occasionne la démonstration d’une brillante
vélocité d’esprit. Ce Macron des autocars est digne des prouesses cérébrales du
déjà jeune Giscard. Il a réponse à tout, s’approprie les meilleurs mots, les
balade dans des phrases fourre-tout. Il
est autoritaire comme un grand frère arguant d’un droit d’aînesse héréditaire.
Sur sa table de travail, Gide et Malraux se laissent photographier comme des
starlettes négligemment effeuillées.
De Jean Guéhenno, André Gide disait : « Il parle du cœur comme d’autres parlent du nez ». Virage sur l’aile. La paraphrase est tentante : « Macron parle des investisseurs comme d’autres parlent du nez ».
De Jean Guéhenno, André Gide disait : « Il parle du cœur comme d’autres parlent du nez ». Virage sur l’aile. La paraphrase est tentante : « Macron parle des investisseurs comme d’autres parlent du nez ».
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