C’est
comme dans les interrogatoires de commissariat. Il faut des noms, plus
exactement des prénoms. Il s’agit d’identifier la chair naissante, une marmaille
innocente, les enfants qui entrent dans la danse.
Flaubert
aimait les mots, pas du tout les marmots. L’ermite de Croisset exécrait la
paternité. « Je n’ai jamais vu un enfant sans penser qu’il deviendrait
vieillard, ni un berceau sans songer à une tombe ». Il a vingt-quatre ans.
Bovary est une marque connue des parents d’aujourd’hui. Flaubert importe peu. A quoi bon lire un furieux célibataire, endurci dans son génie ? Mais, ironie de l’histoire littéraire, ils nomment leurs jolies gamines, Louise et Emma, prénoms préférés des maternités. Louise Colet fut la seule maîtresse durable du mirobolant Gustave.
Bref, les familles de ces temps-ci privilégient Louise et Emma, les deux principales enquiquineuses de la vie de Flaubert.
Bovary est une marque connue des parents d’aujourd’hui. Flaubert importe peu. A quoi bon lire un furieux célibataire, endurci dans son génie ? Mais, ironie de l’histoire littéraire, ils nomment leurs jolies gamines, Louise et Emma, prénoms préférés des maternités. Louise Colet fut la seule maîtresse durable du mirobolant Gustave.
Bref, les familles de ces temps-ci privilégient Louise et Emma, les deux principales enquiquineuses de la vie de Flaubert.
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