mardi 2 juillet 2024

Rue du Cirque

Il saute aux yeux que le jeu de la démocratie s’apparente à une clownerie. Le comique de répétition sature l’espace public. Un président burlesque orchestre une grande gaudriole. Le pays entier loge rue du Cirque, à deux pas de l’Elysee, chez Julie Gayet. Ciotti fait un solo pathétique d’Auguste, ressuscite Achille Zavatta en son chapiteau. Larcher et ses convives de table s’asseyent sur le droit, l’écrabouillent de leur poids politique supposé. Dans pareille sphère, la force prime sur la règle. Zemmour explose en plein vol à la première incartade de son adjointe récidiviste. Raphaël bamboche avec le socialisme frelaté d’un parti grande gueule anti-sémite. Glucksmann accepte une débauche odieuse. Il se terre dans un silence hautain. Macron songe à nommer le maire d’Oradour au poste de premier ministre. Il en connaît un rayon sur l’insécurité de la nation. Mais au palais, le coupe-gorge des rues ne figure pas à l’ordre du jour, les fins de mois impossibles non plus. La bagarre se limite aux ambitions fratricides des ministères. Les politichiens, comme disait de Gaulle, appartiennent à un même panier de crabes. Pour le larbinat d’Etat, servir un pays, c’est s’en servir par le biais de la tromperie, par tous les ressorts de la rouerie. A-t-on retrouvé l’armoire de Benalla ?

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