mercredi 26 février 2025

L'Etat se libère d'une chaîne

Hanouna le basané un peu simplet, on lui coupe le sifflet. L’analphabétisme cyrillique ne passera pas. Les agrégés de la dette abyssale ordonnent l’expulsion du squat illégal des antennes nationales. Bobards et gaudrioles insultent l’intelligence de nos majors d’école. Les valets indépendants, les larbins insubordonnés, les neuf sages indociles ont tué le petit pote Cyril d’une balle dans le poste. Le Conseil d’Etat, au sommet de son art, au zénith de son galimatias, valide l’attentat. Touché Hanouna. Coulé C8 ! Les sheriffs du Palais Royal fracturent la porte, débarquent à domicile, tirent dans l’écran, font taire le boniment. Les justiciers de cet art con se sont introduits dans mon salon comme dans un saloon. Dans chroniqueur, il y a cœur : c’est là qu’ils ont visé. A hauteur de démocratie. La liberté d’expression embarrasse le bon droit, contrarie le bon plaisir. Bref, l’Etat se libère d’une chaîne. Il se défait des bâillons qui entravent la bonne télévision. Il s’affranchit d’un rigolo, ferme l’émission prisée du populo. Il rompt ses liens d’esclave. Politique ? « Pas du tout », rétorque le paltoquet du Touquet. Les roquets de la vérité, les gardiens du bien ne font qu’appliquer les textes, les consignes du cahier de texte. Les sheriffs souverains ont le dernier mot. Hanouna, comme Coluche jadis, serait-il à l’abri d’un accident de moto ?

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