En pareilles circonstances, la radio me guérit de la démence voiturière. Au fil des heures, je m'initie à la douceur d'une parole libre, cheminant au pas réfléchi de la connaissance. Bref, j'écoute France Culture. Cette radio me fait un bien fou. Elle m'apaise. Je m'y instruis au volant. Au coeur de la journée, à l'heure des plus brutales congestions, je recommande "Les pieds sur terre", merveilleuse petite chronique des gens simples. Cela dit, je le confesse volontiers: pour moi, France Culture est une drogue dure.
vendredi 18 septembre 2009
Drogue dure
Je suis livreur saisonnier. J'exerce ce travail par intermittences. Aux premiers jours de septembre, je sillonne la région parisienne, circule dans les rues embouteillées de la capitale, faufile mon véhicule dans d'éphémères espaces de mobilité. L'automobiliste est enrôlé malgré lui dans une lancinante guérilla de l'asphalte.
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