Malgré les blancs de sa mémoire, elle aurait pourtant mauvaise grâce à abandonner la Grèce. Car à quoi servirait-il de s'unir si, à la première grande crise venue, les pays qui plongent ne sont pas repêchés ? La noyade de la Grèce consacrerait alors la formidable crise d'identité de l'Europe.
mercredi 10 février 2010
La noyade de la Grèce
La Grèce boit la tasse. La contrée marine prend l'eau. L'Europe temporise. Elle tarde à faire valoir ses devoirs de secouriste, rechigne à exprimer sa minimale solidarité. Le corporatisme de continent n'est plus ce qu'il était. Il est vrai que ses fondements grecs ne la rajeunissent pas. La vieille Europe se ressemble un peu plus tous les jours. A la voir grimacer en pleine tempête, on découvre qu'elle fait bien son âge avec ses 3 000 ans d'histoire bien sonnés.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire