N'en déplaise à M. Juppé, la morale n'est pas sauve. L'indépendance nationale, vieux concept gaullien, relique d'un temps glorieux, est jetée aux oubliettes comme une vieille chaussette du Général. Manger dans la main de roitelets autocrates pour profiter de la douceur du climat et des curiosités de l'histoire, en dit long sur la consistance politique des héritiers de Charles de Gaulle.
La France sombre dans un misérable destin d'obligée. Ses dirigeants se vautrent dans une méprisable subordination. La médiocrité de pareilles inconduites blesse la fierté d'un peuple.
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