lundi 7 février 2011

Voyage en Dordogne

L'escapade tunisienne de MAM fait un ramdam d'enfer. La patronne du Quai d'Orsay était aveuglée par sa soif inextinguible de congé. Au point d'ignorer les dépêches d'ambassade. A Tabarka, puis Tozeur, la ministre, aussi psycho-rigide que Jospin dans sa gloire, s'abandonna sans sourciller aux joies simples du tourisme familial. La révolution de jasmin n'était pas de nature à lui faire rebrousser chemin.
Les voyagistes sont moins têtus que l'acharnée vacancière du gouvernement. Ils sont à la recherche de destinations de substitution. La Tunisie - l'Egypte aussi - n'offre plus toutes les garanties de bronzer idiot en toute sérénité. C'est pourquoi je leur suggère une terre de rêve, mal connue des amateurs d'exotisme: la Dordogne. Nouvelle Djerba la douce, la Dordogne ne semble pas menacée par les révoltes populaires, à l'exception de la fronde de ses magistrats. C'est d'ailleurs le lieu des prochaines villégiatures de MAM qui s'y connaît en séjours d'aventure. La Dordogne figure déjà sur les catalogues de printemps. Reste une inconnue: les crues imprévisibles de son fleuve éponyme.

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