jeudi 5 septembre 2013

Attente ou attentat

On ne résiste pas à la tentation de paraphraser Claudel: "L'attente, il y a des salles pour cela". A Saint- Petersbourg, le concert des nations fait salon. On attend la croissance, une coalition, Godot. La France poireaute en économie, en stratégie. Elle stationne à la case Syrie.
L'attente est une posture de repli qui maquille l'indécision en observation. L'attente précède l'attentat. On passe aux missiles, à la trouée du réel.
La réflexion d'intellectuel est démangée par l'action de colonel. L'image d'horreur à l'heure du potage motive les coeurs, dope l'ardeur des meilleurs. Avec ses petits bras pleins de volonté guerrière, le chef des armées tricolores gesticule ses bons sentiments. Punir Bachar. Le maintenir au pouvoir.
Poutine négocie l'horreur, son veto à prix d'or. L'anagramme d'Onu, c'est nou(s). Sans s, au singulier. Comme Hollande, notre capitaine de pédalo, dont Obama peine à prononcer le nom.

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