lundi 30 septembre 2013

Lettre à un fils

J'étais en Sicile. Maman m'a appris que ta mère était morte. D'elles, nous tenons, nous détenons une part du mystère, l'accès à cette vie éphémère.
Les jours d'après nous appartiennent bien peu.  Ils sont vides. Vidés de leur éternité. Limités au leurre de la mémoire.
"Les fils ne savent pas que leurs mères sont mortelles". Demain se regarde dans les yeux d'un nouveau matin. Ton compagnon de tennis, du Highgate de jadis, pense à ta peine, à ton courage de fils. Je t'embrasse, vieux camarade.

Aucun commentaire: