lundi 9 septembre 2013

La fable de la laïcité

Liberté, égalité, fraternité. Peillon rajoute laïcité. Il rafistole l'école. On lit l'Evangile selon Peillon. "La République est "indivisible, laïque, démocratique et sociale". Les deux derniers épithètes sont des redites, la resucée d'égalité et fraternité.
La charte se tait sur la liberté. C'est une valeur démodée. La République est indivisible. Sauf dans les cités cloîtrées, aux quartiers morcelés de communautés recroquevillées. Peillon décloisonne au clairon.
La République est sociale. Mais pas économique. Généreuse, mais pas avaricieuse. Redistributive avant d'être active.
La laïcité est une fable qu'on raconte aux écoliers en guise de morale. Le calendrier républicain exalte la sainteté des figures de la chrétienté. Jour après jour. Les congés citoyens se calquent sur les grands rituels chrétiens: Noël, Pâques, Pentecôte. Nul croisé des règles de laïcité ne suspecte pareille légitimité.
Les commentateurs de Tour de France s'extasient au micro des splendeurs architecturales du christianisme national. La laïcité, bonne fille, appartient au blabla des discoureurs de vertu.

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