Il se bloque à Marc
Bloch. Braudel est trop intellectuel. Duby trop écrit. L’histoire pour les nuls. Il ne cale pas cette fois. Il tapote la
couverture familière comme la joue de la chancelière. Le petit président pépère
feuillette les annales de la Fnac. Il s’instruit sur l’emploi qu’il a choisi.
Je ne parle pas de métier. Une vie ne suffit pas pour en posséder une pleine
maîtrise. Il est triste comme un touriste. Il sait qu’il est dépassé par un
passé. Il est là devant l’aléa, bras ballants devant l’océan. Il est trop tard
pour tutoyer César. Depuis Coulibaly, il est Charlie, le petit Charlie,
successeur du grand Charles.
Il nomme Ayrault,
un Ayrault récurrent, pâle commissaire des bords de Loire, ensommeillé dans une
manière austère de démocratie populaire. L’hypnose d’Ayrault est un succès. Depardieu
n’en fait qu’une bouchée. Jean-Marc ne marque ni ne se remarque. Il est
d’accord au quai d’Orsay.
Le Catalan est plus
allant, moins lent. Il mime les rodomontades de Mussolini. Il est dur comme un duce miniature. Le crétin des Pyrénées
est un matamore né. Les lycéens infléchissent son destin. Ils se gaussent de
Valls. Il fait rire les morveux quand il fait les gros yeux. Manuel gouverne à
coups d’épaulettes.
Charlie et ses deux
benêts veillent sur la cité. La triplette règne sur la dette. Le petit
président pépère a composé une équipe du tonnerre. Il est plongé depuis quatre
ans dans son Que sais-je absorbant. C’est un coureur
cycliste des années cinquante, un politicien de quatrième république. Walkowiak
gagne le Tour de France en 1956. Sans liesse, ni palmarès. Walko, sorti de
nulle part, a vidé son quart d’heure de gloire comme un mauvais pinard, avant
de rejoindre les oubliettes de l’histoire. Pas grave parce qu’après le fantôme
Walko surgit en vainqueur le métronome Anquetil et ses cinq grandes boucles au compteur. J'ai réfléchi. Je vote Anquetil aux prochaines jonquilles.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire