mardi 19 février 2013

Un remède de cheval

Spanghero jouait à Narbonne. Walter, légendaire deuxième ligne, ceignait sa frondeuse trogne du même bandeau qu'Imanol. Le numéro quatre mouilla le maillot du Quinze de France avec une vaillance d'homme rude à la souffrance.
Vendre de la viande. Vendre du cheval pour du boeuf. Spanghero a trouvé le remède de cheval qui guérit de la croissance zéro. Je ne parle plus de Walter mais du manager. Du cheval pour du boeuf. On n'y voit que du feu. Spanghero escroque les gogos.
La société fait des bénéfices à satiété. A Castelnaudary, on se rit de la crise. Spanghero, hors la loi, génère de l'emploi. Avec de nouveaux débouchés, on cesse de débaucher. La croissance se nourrit de délinquance. Elle se cherche avec les dents. Avec un couteau de boucher. Inutile de monter sur ses grands chevaux. Ni vu, ni connu, on évacue la vertu. Spanghero, en réduisant la dépense, a trouvé le secret de la croissance.

Aucun commentaire: