Les cloches de l'église de Bonnat carillonnent une joie brouillonne dans le ciel creusois. La forêt limousine habite un lieu sans âme qui vive. Elle est diverse en ses verts téméraires. Un peuple d'arbres pavoise le long du macadam indécis qui mène à Guéret.
La ville de Jouhandeau, la cité de Michon, se signale par ses seuls loubards de mascarade et sa haute maison jaune, penchée, un peu malade, sur la grand-place ensoleillée. Guéret se tait, garde ses mots dans ses grimoires.
Jouhandeau a sa rue. A Marcel, la ville a préféré Paul. Le père boucher se prénommait Pierre. Guéret est cloîtrée dans son secret. La pizzeria où nous dînons sert un café de roi, étoilé de quatre chocolats.
mercredi 28 août 2013
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