Arc de lumière. Soir de veillée télé. Les savants causent aux quasars. Dans Arte, il y a raté. Derrière l'apparence d'anagramme, je décèle une rareté.
Poussière d'éther, l'homme finit en terre. La géologie raconte l'histoire d'un bipède sur le globe. L'astronomie s'extasie d'un infini récit. Dans l'intervalle, l'homme trimbale sa mélancolie. L'homme est un météore qui ignore son aurore.
Au dernier racontar, l'écorce de terre n'est qu'un bout de torse du ciel. L'homme mort donne son corps à la peur. Il est l'homme d'une chair milliardaire en atomes. Ces sacrifices de précipice raniment les torches aztèques, réveillent les étoiles ouvrières.
La vie cruelle du ciel se lit à la jumelle. Nous rebroussons chemin, vagabondons vers l'aurore, à rebours du lendemain. Nous observons le chton d'origine, le bleu de premier abîme. Les soleils meurent en costume régional, géante rouge ou naine blanche. Le bal des étoiles s'achève en délire cannibale.
L'espace rapace est saturé de cadavres. Les docteurs d'universel lèvent les yeux au ciel. Derrière leurs paupières sans sommeil, ils miment la bataille des soleils.
lundi 19 août 2013
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