jeudi 9 janvier 2014

L'instinct de corporation

L'immunité de l'élu révolte l'homme de la rue. Le corporatisme politique dénature la République. Pareille connivence parlementaire jette le discrédit sur la démocratie.
Après Cahuzac, Dassault jouit de troubles complicités dans les palais nationaux. Les jeux sont à ce point pipés qu'il lui est inutile de soudoyer treize sénateurs, à l'unité près, pour glaner une juste majorité. Pas besoin. L'instinct de corporation fonctionne à merveille.
La loi non écrite de nos doctes assemblées veut qu'on ne touche pas à la sacrosainte immunité. Sauf à s'exposer à la rudesse des représailles d'une caste. Sauf à s'offrir à l'impitoyable vendetta d'Etat.
La présomption de corruption généralisée n'a jamais autant pesé sur l'ensemble du personnel politique.

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