mercredi 20 avril 2016

La timbale élyséenne

Hollande est capitaine à cause du viol de Nafissatou, soubrette à Manhattan. Macron est un mari de chevalerie, un farfadet qui plaît, parce qu’un ministre insatisfait a démissionné de Bercy. Juppé est le favori des interrogés par fatigue de Sarkozy. Bref, le hasard fait preuve de bonne volonté.
Mais le peuple a les pieds sur terre. Il n’est pas velléitaire. La politique l’exaspère parce qu’elle le dessert. C’est pourquoi les prétendants voilent leurs intimes penchants: ni droite, ni gauche. Ils jardinent large, des deux côtés de la tartine. Le roi de l’avenir ne fait pas de politique mais du pragmatique. Le roi vertueux sera une sorte de Bon Dieu du milieu, de saint sympa du terrain. Les candidats sont de braves gars, motivés par les prébendes de l’Etat. Ils se singeront. Le meilleur en songes et mensonges fera l'affaire, décrochera la timbale et touchera le pactole.

Aucun commentaire: