Macron
séduit les patrons, un peu moins les corons. Le fils de Hollande apprécie les
paillettes et les guirlandes, la discrétion comme Sarkozy et le grand monde à
la Rotonde. Il sourit à Paris, aux embrassades de brasserie. Il lève les
poignets comme un haltérophile un peu niais. Sur la scène, main dans la main,
on dirait Stone et Charden, on croit revoir la morgue sympa des temps
giscardiens.
Fillon
s’est pendu dans sa prison. L’humiliation est le prix de sa vilaine action. Il
est déjà déchiqueté par les vautours saisonniers. Il n’a pas volé sa conduite
de petit valet.
Mélenchon
est en rogne. Mélenchon ronchonne un texte en vers de mirliton, aussi alambiqué
qu’un nullissime poème de Christiane Taubira.
Hamon
avale. Hamon avale une couleuvre, deux couleuvres, trois couleuvres. Il n’y
aura pas d’ordonnance sur les perturbateurs endocriniens.
Le
Pen exulte au spectacle réjouissant de l’uhèmepéesse renaissant. D’avance,
Marine se pourlèche les babines. Elle a désormais le monopole de la grande
gueule.
Le
candidat Abstention manque d’un cheveu la première place en finale. Macron
devra composer un gouvernement avec ce parti réfractaire, au silence encombrant.
Les
primaires n’étaient ni faits, ni à faire. Elles ont été improvisées pour
dissuader les tueries d’écuries. Ratage dans les grandes largeurs. Elles n’ont
économisé ni l’échec cuisant ni le charnier des petits roitelets. La machine à
perdre, venue d’Amérique, n’aura servi qu’à différer les lynchages et les
représailles d’appareil.
Macron
1er, despote d’une république des potes patriotes, a l’embarras du
choix pour nier la réalité : le pompilisme (Barbara, chef de file), le
collombisme (Gérard, petit patron) ou le modémisme (le faux frère de Lassalle).
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