La vogue de l'incontournable sentence doit beaucoup au travail de prédication de politiciens vedettes. Xavier Bertrand et Jean-François Copé ont excellé dans l'art épicier d'exalter les totaux victorieux. Eux-mêmes relayés par la voix contestataire de syndicalistes en colère: "Non, le compte n'y est pas !".
On songe à la brillante carrière de la "feuille de route". Elle a commencé par brûler les lèvres de Georges Bush à l'amorce de son expédition punitive à Bagdad. De là, elle a rayonné un peu partout dans le monde. Les patrons d'entreprise ont adopté la "roadmap" avec zèle et naturel. La pensée était du même coup régénérée, les idées clarifiées. A vrai dire, on se demande comment on a pu vivre sans feuille de route ni souci du compte juste. Tant de frivolité confond.
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