Bref, le français des experts décline à la vitesse des cotations de la Bourse de Hong Kong. C'est un sabir insensé, assez vilain à l'oreille, prononcé avec fébrilité, sans autre souci que de marteler des syllabes. Ces gens d'entregent renient la langue de leur mère, pareils à ces gredins de gradin qui sifflent de bon coeur leurs chants patriotiques.
vendredi 17 octobre 2008
Traduit du bulgare
Les chroniqueurs financiers de la télévision s'expriment dans une drôle de langue. Ils dissertent sur les valeurs de Bourse avec des phrases qui semblent traduites du bulgare. On ne sait pas très bien si c'est un genre qu'ils veulent se donner. L'un d'entre eux, sans doute plus imaginatif, parsemait récemment ses doctes prévisions de deux mots bizarres, dont il paraissait fier: "impacter" et "performer". Cela donnait à peu près: "L'action machin performait tandis que le cours de la devise truc impactait - sur le moment, j'ai compris "empaquetait" - sur, mon Dieu, quelque chose dont j'ai bêtement oublié le nom".
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