Or ces mines satisfaites interrogent l'électeur. Le faiseur de roi, de potentat régional, qui glisse son bulletin dans l'urne, se demande à bon droit la raison d'un pareil ciel bleu. Car nul ne sait au juste sur quoi les projets des uns et des autres se sont accordés. Reste l'image de hiérarques réjouis, de futurs gagnants qui se frottent les mains, plein écran. L'électeur, d'ailleurs absent du scrutin à cinquante pour cent, semble exclu du festin. On se partage les postes d'abord. Puis, bouche cousue, on sourit devant les caméras.
mercredi 17 mars 2010
Hiérarques réjouis
La gauche correcte, qui aspire à gouverner, s'est réunie autour d'une bonne table, des scores de scrutin plein la tête. La nuit blanche des tractations d'appareil a réveillé les larges sourires de contentement. Les partis frères ennemis, lassés des chamailles, se sont réconciliés au petit matin pour se distribuer les fauteuils. Cela faisait plaisir de voir le visage de Mme Aubry passer de l'ombrageux au radieux. Un air de fête égayait la marche en duo de M. Huchon et de Mme Duflot dans les rues de Paris.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire