C'est pourquoi les journalistes, démangés par le statut d'au-dessus, se désolent des seuls moyens du bord. Ils sont contraints de vitaminer leur plume, de sous-traiter "la force" et "la vision" à des costauds de l'écriture. Ecrire n'est pas un loisir de plage. D'où la nécessité du plagiat.
Snobisme aidant, les traducteurs d'auteurs américains sont les premiers pillés. PPDA et Macé-Scaron sont sensibles aux travaux des héritiers de Saint Jérôme, made in USA. Ils recopient.
D'autres plus instruits, journalistes du dimanche, chipent le travail d'obscurs universitaires pour mieux se prévaloir de la pensée d'un génie (Minc écrivant sur un grand philosophe, par exemple).
Au total, Hemingway ou Spinoza ne craignent pas grand chose. Les journalistes aux textes un peu "précipités" (Cyrus Vance) peuvent dessiner toutes les moustaches qu'ils veulent aux Joconde de leur choix, la littérature s'en moque éperdument.
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