La mort sent le neuf dans ses lents corridors. Les sonneries griffent la paroi des songes. On s'aventure sur la piste des portes jaunes pompistes. Les bâtiments sont chiffrés, coloriés en vert pomme. La porte entrebâillée donne sur la nuit mauve. Les hommes sont les natures mortes d'un peintre anonyme. Grand nu couché de Nicolas de Staël.
La salle de bien jouxte la salle du mal. La fenêtre crible une cellule de mille coupures de lumière. Les gens du cru sont vêtus d'une blouse candide. Les autochtones besognent dans la blancheur de l'horreur ordinaire. On reconnaît "le Parisien" à ses habits criards, à sa dégaine vulgaire de touriste grégaire.
lundi 21 mai 2012
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