mardi 29 mai 2012

Muriel Cerf

Je dois à Muriel Cerf une émotion littéraire de longue durée. A vingt ans et des poussières, j'ai lu ce mince volume à couverture blanche et bleue, au nom d'auteur colorié de vert. C'était "Les rois et les voleurs", livre deuxième dans l'oeuvre de la romancière.
Sur les terres de la littérature, la jolie Muriel Cerf se sentait partout chez elle. "Comme les rois, les filles et les voleurs" dont Balzac évoque le même majestueux privilège dans "Splendeurs et misères des courtisanes".
J'ai regretté que la notice nécrologique du Monde ait tu l'existence de ce merveilleux petit livre au goût d'enfance.

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