mardi 1 mai 2012

Si, Raimu

Montagne. Au-dessus, il n'y a rien, pas trace de vaurien. Le vide. Si, Raimu. Court pas les rues, Raimu. Il tue le match des émotions. Le puisatier de Pagnol s'assied sur l'image de cinéma, pose son canotier, impose une démarche chaloupée.
Amoretti parle la langue des rocailles. Elle se déploie sans loi, dans la majesté de l'été. La voix d'Amoretti cogne, gronde comme le monde, s'égrène comme un chapelet de vivante humanité.
Orson Welles: "Je veux voir Monsieur Raimu !". Il n'y en a qu'un s'époumone l'Américain. Raimu est mort sans qu'Hollywood ne le sache encore. Trop tard pour la fabrique à stars. Raimu joue la comédie hors catégorie. Il est flagrant jusqu'à la fin des temps.

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