jeudi 29 octobre 2009
Flaubert
Il est des livres qu'on tient serrés, à portée de soi, qu'on agrippe avec la gravité des doigts. Le "Flaubert" de Pierre-Marc de Biasi se lit sans hâte, à cadence d'écrivain, avec ratures dans les yeux. C'est un fruit qui se goûte, ligne après ligne, en communion suave avec Gustave. On relit comme on récrit, pour mieux aimer. Ce bloc de papier à couverture pâle enchante la première vieillesse du jour. Flaubert émeut, du haut de sa grande gueule. Il est l'ami qui lève le coude à la santé des contes de fée, à la santé du travail fait.
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