Le patronyme Mitterrand oblige à un même questionnement de la vie. C'est un nom qui sent le soufre, qui fleure les secrets de province, qui flirte avec l'interdit, qu'on associe même passagèrement à Vichy. Les deux Mitterrand des médias revendiquent le moment d'égarement, le renoncement assumé aux bons sentiments. Chez l'un et l'autre, on observe un même plaisir très bourgeois à s'encanailler, une même dilection de fils de famille à casser les codes de convenance.
C'est cette volonté d'épater le bourgeois, de sortir de l'académisme de leur classe, qui semble les conduire à pareilles frasques morales. On sait que la rupture plaît en haut lieu. Sarkozy n'est pas insensible à ces gentillettes rébellions de salon.
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