lundi 22 avril 2013

Frères de terreur

Il y a pire que les frère ennemis, il y a pire que la rivalité fratricide. La rage de Tamerlan et Djokhar excède la fureur de Caïn et Abel. Les frères de terreur sont les opérateurs de calamités supérieures.
A certains égards, la famille fragilise la société, lui fait courir de considérables périls. Car la relation des frères nous conduit aux portes de l'enfer.
Leur complicité menace davantage que leur animosité. L'actuel terrorisme se nourrit d'affections fraternelles. Frères Tsarnaev, frères Mérah. Frères Musulmans, pas seulement frères de sang. La fraternité s'est diabolisée. Le mesuré John Kerry évoque d'ailleurs "le diable" à leur endroit.
La famille sécrète une perversité, à mille lieues du cliché vieux jeu de saine normalité. Les frères de terreur sont d'imprévisibles fauteurs d'horreur.
Les tueries de Toulouse et du marathon de Boston sont annonciatrices du jaillissement de petits gangs familiaux, d'un artisanat de l'attentat démultiplié, sortes de PME de l'odieux. Au royaume désormais ordinaire des terreurs Internet, toute famille est suspecte.

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