mercredi 24 avril 2013

Il Pacifico

La lèvre du verre est enduite d'un sel coruscant. La tequila se boit d'une traite, à la santé d'une beauté brune de Vallarta, dans la brûlante sympathie d'un lendemain de fête.
La mer est tachetée des fêlures de l'été. Il Pacifico se jette à mon cou, gicle en écho sur mon dos. La vague affectueuse repose une main de tueuse.
J'ignore le brave patois des hommes en émoi. Je parle la langue de ma mère. M'intéressent modérément les incertains baragouins. M'intéresse peu, m'intéresse pas la langue des mères des autres. Ce choix est une loi. Je reste poli malgré ma fantaisie. Je transmets en mon idiome "bien des choses à leur dame".

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