J'aime les vieilles chairs, la figure craquelée d'une terre lointaine, le visage de jeune fille. Un soleil les a mordues comme un fruit défendu, laissé ses entailles sur une pommette marbrée.
La beauté s'est tassée à la vitesse d'une vieillesse. La face est une surface labourée. Une eau d'usure dégringole les rigoles et griffures. Le regard se perd comme le sanglot d'une gouttière.
lundi 14 juillet 2014
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