Ferragosto exhale une clarté de paille, la lueur de rouille d'un verger des Pouilles. Eclate au regard l'ultime écarlate des terres à tomates. On sent l'automne qui s'exécute sans qu'on le sonne.
Ferragosto épate le pinceau. Ferragosto version Assomption. Titien a peint la sienne, Chiesa dei Frari.
La madone s'abandonne à la féerie. Mariale est la montée au ciel.
Je saigne d'une Sardaigne méchante comme une teigne. Je cale une amitié dans l'axe d'un soleil blessé. Le jour se clôt dans l'écho d'une voyelle. La lumière se vide comme un verre.
samedi 16 août 2014
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