dimanche 3 août 2014

La croissance de l'univers

On déboulonne la statue. La croissance est le dernier visage du progrès. Faute d'elle, l'histoire s'enraye comme une vieille pétoire.
On s'agenouille insincère devant l'idole de pierre. On pensait que l'histoire poussait comme du chiendent, s'allait chercher avec les dents. L'illusion est marque de fabrique de la maison.
La linéarité se froisse comme du papier. Le temps a ses coups de sang. L'histoire se fracture, abandonne ses points voisins aux horizons lointains.
La matière noire est la mafia de l'univers. Elle structure la nature comme la pègre noyaute la culture. La physique est à lire comme le récit du grand banditisme.

Aucun commentaire: