lundi 3 novembre 2014

Diagonales de feu

Parenthèse Poirier. Mona, figure d'épiphanie. Je pense à la Nora de Mort à Crédit, l'obsédante Irlandaise, la divine affranchie. Mona est une diablesse de même espèce, rieuse et vénéneuse.
Gracq restitue la rosée d'aurore, la fraîche espièglerie d'un corps ébloui. Nora, Mona, Angiolina. La littérature d'apparition est signée d'artistes d'exception. Elle trace ses diagonales de feu. Mona donne le ton, son tremblé de madone, au merveilleux Balcon. 
Je prie de très près. Je chuchote une peur idiote. J'ai fleuri son fétiche de pétales de chrysanthèmes. Je pose un mot sans écho. Je prie par le truchement du dessin d'esprit.

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